samedi 11 décembre 2010

En parler... Mieux: Ecrire pour réagir face à un pervers narcissique

Tous les conseils fournis sur la toile pour sortir d’une relation toxique avec un pervers narcissique sont appréciables.

Cependant, quand une victime prend conscience qu’elle est victime, c’est que déjà le processus de destruction est très engagé : Isolement total et mise sous dépendance financière.
Se séparer d’un pervers narcissique, reprendre sa liberté, a un prix. Ce tarif peut être couché en bas des feuilles d’allocations familiales et des aides de l’entourage.
Partir, se cacher… Oui… Mais pourquoi serait-ce aux victimes de se cacher ? Pourquoi à cette honte et à ces humiliations et violences subies faudrait-il rajouter la fuite ? La fuite implique aussi la fuite avec les enfants : Les changer d’espace, les séparer de leurs copains, modifier leur vie, voire leur niveau de vie. Ils ne comprennent pas toujours. Comment une mère peut-elle avouer à ses enfants : « Je suis une femme faible incapable de faire face »

Ce chemin est long et difficile. Il s’agit de reprendre confiance en soi et de reconstruire.

La voie la plus utile reste, outre l’entourage qui parfois ne comprend pas, le corps médical qui peut vous assister et aider ne serait-ce qu’à dormir la nuit et à régler les dommages collatéraux liés à la prise excessive de médicaments ou autres addictions que le PN aura entretenues.
Une voie acceptable et presque salvatrice est d’en parler et d’écrire chaque jour ce qui se passe. Les paroles s’envolent, les écrits restent.
Les écrits restent et les relire empêche d’oublier et par là même de continuer à trouver des excuses à celui qui nous détruit chaque jour un peu plus et qui nous amène vers une solution définitive.

Ecrire m’a permis, en ce qui me concerne, d’envisager une autre solution que celle définitive du suicide.
Ecrivez chaque jour même si vous pensez que vous effacerez le lendemain tant vous aurez honte et tant vous aurez du mal à croire ce que vous couchez vous-même sur ces feuilles. Ces feuilles parleront de vous, de ce que vous êtes devenue, de ce que vous vivez… mais étrangement… Au travers de vos lignes se dessinera aussi ce que vous ne voulez pas ou plus être et subir et ce que vous êtes vraiment. Cela prendra un peu de temps mais vous vous verrez autrement : Vous cesserez de vous voir exclusivement au travers de l’autre et enfin, vous verrez l’autre tel qu’il est.
Ce n’est pas de l’autre et de ce qu’il fait dont il faut parler. C’est de vous, de vos réactions par rapport à l’autre même s’il s’agit de colère, de honte, de sentiments de culpabilité. C'est-à-dire de vous donner ce que vous avez perdu : de l’importance.

Le PN ne vous a pas choisi(e) par hasard. Le PN ne choisit jamais comme proie quelqu’un sans importance, inintéressant. Il choisit de détruire celui qui a des qualités que lui-même aurait aimé avoir…

Parler de vous plutôt que de lui est simplement remettre les choses dans le bon ordre d’importance …Je crois…

http://claudevent.blogspot.com/2010/12/le-pervers-narcissique-temoignage-par.html

14 commentaires:

  1. Bonjour, je ne sais pas trop où trouver de l'aide. Je suis sous emprise depuis un an et demi, avec des moments de pause de quinze jours à un mois. Mais l'individu qui me manipule est puissant. Il me tient avec son email, et "sa porte ouverte". Il me tue à petits feux. C'est quelqu'un de puissant. Si je me révolte c'est la police. Je voudrais tenir déjà un jour, puis deux jours, mais ne pas rechuter au bout d'un mois. Il me tient au bord du suicide. Beaucoup de gens l'aiment et le mettent sur un piédestal. C'est un salaud, je le sais, il sait que je le sais mais il continue. Cet adresse email est un enfer à vivre. Il va me tuer.

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  2. Bonjour,
    Ce pn s'intéresse à vous uniquement parce que vous avez quelque chose qu'il n'a pas aussi "puissant" soit il. Vous le voyez vous comme puissant mais paradoxalement il ne s'agit que d'un masque.
    Il agit comme un vampire. Si vous ne donnez plus de nouvelles, c'est lui qui souffrira.Il sera comme amputé.
    Lui, n'arrêtera pas !

    Comme je le note, il faut écrire chaque jour ce qui se passe, décrire les situations même si vous les trouvez honteuses et conserver toutes les traces écrites . Vous n'êtes pas seule: Il vous le fait croire mais vous ne l'êtes pas.

    Vous pouvez envisager une spychothérapie, pas parce que vous êtes malade (le malade c'est lui... Pas vous !) mais pour comprendre vos attentes par rapport à lui.
    Etes vous sous dépendance financière?
    Prenez vous des médicaments ou autres substances
    Avez vous des enfants? Un travail ?
    Que vous apporte t il au quotidien ?
    Vivez vous dans la même ville ?
    Avez vous des proches? Des amis? De la famille?

    Vous pouvez m'écrire sur ma boite mail claude.vent@yahoo.fr

    parlez de vous... de ce qu'il VOUS fait mais jamais de lui.
    la personne importante, puissante c'est vous. Sinon, il ne vous contacterait pas!
    Les menaces de Police ? Pourquoi ? Avez vous quelque chose à vous repprocher ? Vous avez tué quelqu'un ?
    Moi j'ai cru pendant longtemps que j'étais coupable de quelque chose et en fait ce n'était pas le cas.

    Je vous embrasse.
    Claude

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  3. Merci de votre réponse.

    Vous écrivez "Ce pn s'intéresse à vous uniquement parce que vous avez quelque chose qu'il n'a pas (...).
    Il agit comme un vampire. Si vous ne donnez plus de nouvelles, c'est lui qui souffrira.Il sera comme amputé. Lui, n'arrêtera pas !"

    C'est très consistant. Est-ce que vous pouvez développer d'avantage ?

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  4. malgré toute sa puissance peut être ton pn a t il besoin de toi pour confirmer son pouvoir, en l'occurrence sur toi.

    S'il le fait, c'est que c'est important pour lui, donc que tu es importante à ses yeux tant qu'il peut jouer avec toi, tant qu'il se donne de l'importance au travers de l'importance que tu lui donnes toi même.

    Le chantage fait toujours partie de la panoplie du pn parce qu'au fond le pn est un lâche. Tout le contraire de quelqu'un de puissant.

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  5. Je voudrais comprendre ce qu'est un pervers sans sa proie.

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  6. Il est déstabilisé: il ne comprends pas. Il était sûr de tout maitriser.

    Au fond de lui il restera certain pendant quelques temps que vous reviendrez. C'est bien là ce qui vous ennuie aujourd'hui: "Il" maitrise la situation car vous revenez.

    Si vous ne donnez plus signe de vie, il sera déstabilisé jusqu'à ce qu'il en trouve une autre... Proie...
    En attendant il mettra tout en oeuvre de vous garder.

    Vous lui donnez raison à chaque fois que vous craquez et revenez. A chaque fois vous vous faites du mal à vous en lui donnant à lui , une grande satisafaction, je n'ose dire jouissance.Vous le confortez dans l'opinion qu'il a de lui même, l'opinion de toute puissance.

    Bien amicalement

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  7. Le combat est vraiment très dur. Il est toxique à distance. J'endure des montagnes russes, un jour au bord du suicide, je prends la résolution de l'éloignement définitif. Et lorsque ça commence à aller mieux, je baisse la garde, j'oublie le danger comme si rien de mal n'était jamais arrivé, et aveuglément j'ai l'idée de reprendre contact, sans savoir pourquoi.

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    1. Bonjour,
      Oui il est très dur le combat, de mon côté ça dure depuis 2008.
      "aveuglément j'ai l'idée de reprendre contact, sans savoir pourquoi".
      Pareil pour moi!

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  8. Ces relations sont toujours toxiques.
    Vous reprenez contact parce que le pn vous a donné l'impression d'être le seul vers lequel vous pouvez aller.
    Il vous a isolé(e)et a créé chez vous une dépendance.
    Sortez et voyez de vrais amis ou votre famille.
    Je vous souhaite de bonnes fêtes
    Bien amicalement

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  9. Bonjour à tous
    Je me suis faite avoir 2 fois par ce genre de type: le premier : mon mari, un manipulateur,avec qui je suis restée 20 ans, et là une deuxième fois, une relation à distante, mais celui-là était encore pire dans son comportement pervers sexuel. Après le masque tombé, il ne disait plus ces merveilleux compliments, ces superbes déclarations, il disait que J'étais une femme faible,il dénigrait mon entourage, ma façon de vivre et de faire. Puis le lendemain était contradictoire ds ses propos, et constamment Il mêlait mensonge, sincérité et franchise, comme vous le dites. Je devais passer des heures au tél. avec lui, dormir au tél., sinon il me disait que ce serait de ma faute s'il faisait des conneries! Par contre quand je lui demandais quelque chose, jamais je n'ai reçu! Aujourd'hui je suis sans vie, sans énergie, je ne me reconnais plus, depuis cette rencontre. Cela m'est arrivé 2 fois, il a fini par me convaincre que j'étais faible. Heureusement que je ne l'ai pas rencontré! Maintenant que j'ai appris sur ces individus, la liste de leurs symptômes, il faut que je me persuade que c'était bien cela, il faut surement faire une thérapie. IL a bouffé mon énergie à l'époque, a bouffé ma confiance retrouvée, ma joie, après la rupture avec mon mari. C'est comme un gourou! Mais le pire c'est que il continue à me hanter, j me dis que c'est impossible qu'un être humain puisse jouer ainsi avec l’autre. J'me suis dis aussi que c'était une passion, mais non une passion c'est des 2 côtés. ET vous avez vous ressenti un mal être, un étouffement, un lavage de cerveau, des sensations bizarres après ou pendant la relation? Merci de vos témoignages.

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  10. Heureusement que vos témoignages existent, on se rend compte à quel point ce fléau reprend toujours le meme scénario.
    Depuis plus de 8ans que j'ai pris conscience de ce qui m'arrivait, je n'arrive toujours pas à m'en sortir, ayant développé une maladie auto-immune à la suite de ces tortures psychologiques et parfois physiques ...
    Il est dur de se battre, isolée et malade...
    merci de vos témoignages.

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  11. J'ai eu l impresssion qu il avait mon cerveau dans ses mains .Je n arrive pas à
    m'en sortir .
    Ou, pourrai- je trouver une association pour avoir de l'aide svp merci.

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  12. Lettre à mon PN.
    Fabien,

    La fin de l’année qui approche me paraît l’occasion idéale pour t’écrire ce que je n’ai jamais eu l’occasion de te dire en face, même si je sais que la longueur de cette lettre ne manquera pas de flatter ton égo maladif.
    Si tout un chacun a pu comprendre qu’A. ait consulté ton profil Viadéo puisque tu lui avais donné une raison majeure de s’intéresser à ta mobilité professionnelle ; en revanche, le cynisme de ton message envoyé sur Viadeo et tes multiples visites sur son profil étaient inexcusables dans ta position et ne peuvent relever que de la pathologie, pathologie que tu as confirmée en l’agressant physiquement devant témoins et en levant la main sur moi.
    Nous n’avons pas riposté à tes provocations et ne le ferons pas car je sais comment tu fonctionnes, je ne te ferai donc pas le plaisir de rentrer dans ton d’escalade perverse. Inutile de répliquer donc. Nous verticaliserons tous les messages provenant de vous sans les lire. D’autant que j’ai d’autres préoccupations ... « J’ai un métier moi ».

    Moi, G. donc. Celle qui « entretient des relations privilégiées avec SL ». Je t’arrête tout de suite : les liens cordiaux que j’ai pu tisser avec elle ne te regardent pas et surtout, tes allusions faussement mystérieuses sont inutiles. A. connaît S. L. et a souvent lu les sms que j’échangeais avec elle. Messages souvent fructueux d’ailleurs car riches en information sur tes déviances. J’ai ainsi appris, par exemple, que tu as passé une nuit avec V. chez tes « beaux-parents » à A.. Qui ferait cela, sinon un pur malade mental, …un pervers ?

    G., la femme d’A., celle qui d’après toi « a du mal à décrocher ».
    Contrairement à ce que tu te plais à imaginer, j’ai décroché depuis longtemps déjà. T’imaginer devant ton ordinateur, en train de te branler devant une « mature », m’avait déjà bien décrochée. Mais j’ai définitivement décroché depuis qu’une psychiatre m’a aidée à mettre un nom sur ta maladie mentale : la PERVERSION NARCISSIQUE.
    Tu en as le mobile, une blessure narcissique liée au manque d’attention maternelle dans ton enfance, et tous les symptômes : la communication ambiguë, les mensonges, les manipulations, les menaces voilées, l’égo démesuré pour compenser ta faille narcissique, l’absence de toute conscience morale, l’incapacité à ressentir du remords, de la culpabilité ou toute forme d’empathie envers les autres, le dérèglement sexuel, les épisodes dépressifs, la fausse apparence d’un être sociable et agréable, la difficulté à mener jusqu’au bout des projets …et la violence une fois démasqué.

    Visiblement, comme tout PN, tu es toi-même devenu dépendant de ta victime, de l'amour et du désir qu'elle te portait. L’idée qu’elle ait échappé à ton emprise t’a mis en colère et c’est plutôt toi qui a du mal à redevenir un simple voisin à qui on dit juste bonjour. Après les cadeaux sur le pallier, le bourrage de boite aux lettres, et après le bourrage de boite aux lettres, le harcèlement sur Viadéo et les appels anonymes, appels qui ont comme par hasard cessé le jour où mon fils a répondu « Bonjour Fabiol69 ».
    Au passage, cela m’a fait sourire de ne pas trouver, parmi ceux que vous nous avez rendus, le cadeau que tu as accepté de ma part pour ton anniversaire … à une époque où d’après ta théorie tu essayais soi-disant de te débarrasser de moi.

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  13. Lettre à mon PN (fin).
    Même si je peux comprendre sa réaction de survie mentale, il faut vraiment que Graciete soit, elle, encore totalement sous ton emprise perverse, pour croire à la version que tu lui as donnée. Toi qui as toujours couru les jupons au point de les payer parfois, que j’aurais harcelé, moi qui n'aie couché qu'avec les deux hommes que j'ai aimé dans ma vie ?
    Tu m’as manipulée des mois durant pour profiter de mon cul et te repaître de mes sentiments.
    Tu as manipulé S..
    Tu avais manipulé la première compagne de ta vie.
    Tu continues de manipuler la mère de tes enfants.

    Je méprise Graciete pour sa faiblesse originelle envers toi et pour sa tentative de vengeance gratuite et mesquine (encore une catholique hypocrite !) mais en réalité, j’ai surtout pitié d’elle.
    Dans le domaine de tes infidélités, je suis bien une des rares femmes dont elle n'ait plus rien à craindre et cela se voit comme le nez au milieu de la figure qu’elle n’est pas épanouie … mais peut-être devrais-je dire comme un œil au beurre noir au milieu de la figure ?
    Elle pense tout savoir parce qu’elle a piraté ma messagerie ... mais toi et moi, et donc A., savons que ce n'était que la deuxième.
    A moins qu’elle ne m’en demande un jour une description détaillée et circonstanciée parce qu’elle a décidé de s’en sortir, je ne ferai pas ici le long inventaire de tes mensonges. En restant à tes côtés, elle s’est condamnée elle-même à l’enfer : élever trois enfants avec un homme atteint d’une maladie psychiatrique incurable, qui n’a aucune estime intellectuelle pour elle et a vécu sans honte au crochet de la société pendant presque deux ans, jusqu’à ce que l'urgence financière ne l'oblige à accepter le premier poste venu ... où il recommencera sans doute. Je savais que cela se passerait ainsi, je te l’avais dit.
    En attendant, ta perversion oblige cette pauvre fille à vivre dans un quartier où la plupart de mes relations savent qui tu es, à conduire la voiture où tu m’as prise, à occuper l’appartement où tu m’as baisée, à dormir dans le lit où nous avons passés plusieurs nuits.
    Même si j’avais été de nature rancunière, je n’aurais pu lui infliger pires tortures.

    En bon PN, je sais déjà que si tu lis cette lettre, Fabien, tu nieras, me traiteras de folle, et rejetteras toute faute sur moi. Je ne sais même pas si tu auras le courage de la lire en entier. Mais toi et moi savons que tu as menti à tout le monde. C’est d’ailleurs pour cette raison que tu es plus courageux pour écrire des insanités à A. sur Viadéo que pour nous affronter du regard dans l’ascenseur.
    Tu avais raison sur deux points. Ce n’était pas qu’une histoire de cul : il s’agissait d’une agression perverse. Et cette relation était trop déséquilibrée : tu n’étais pas à la hauteur et c’est pour cette raison que tu as cherché à me détruire.

    J'ai la chance d'avoir un mari intellectuellement brillant, aux qualités humaines exceptionnelles, et qui m'aime assez sincèrement et profondément pour me comprendre et me pardonner. N’imagine pas que cette démarche est faite dans son dos. De toute façon, il sait tout.
    Il sait aussi que j’ai retrouvé mon cerveau, de nouveaux projets et ma joie de vivre. Un chagrin d’amour, on s’en remet.
    Aussi miraculeux que cela puisse paraître cette crise nous a rapprochés physiquement et moralement alors que l'usure du temps nous avait éloignés. Des deux hommes que j'ai aimés, je garde donc de loin le meilleur, le seul valable en fait.

    G

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